samedi 1 décembre 2012

Les enfants d'Icare de Bruno Thircuir

Quelques réactions des jeunes spectateurs

Léah a écrit: J'ai bien aimé le lieu où nous sommes allés voir la pièce. C'était dans une sorte de grande roulotte qui voyage à travers le monde et les comédiens trouvent des objets qui serviront dans leurs spectacles. C'était étrange parce que ça changeait des endroits où on a l'habitude d'aller.
J'ai également beaucoup apprécié les marionnettes et les acteurs qui les faisaient vivre, je suis facilement entrée dans l'histoire. Mon moment préféré a été la transformation du petit garçon car c'était extraordinaire, magique, c'est une statue qui prend vie. Grâce à ce spectacle, j'ai voyagé dans un autre univers...

Louise a aimé les jeux de lumière et la musique qui s'accordaient, faisaient des surprises, le décor: un bric à brac, des marionnettes de toutes sortes, des couleurs rouges, orangées, le passage avec le pont car il contenait un message écologique.

Léa parle du passage avec le pont : l'enfant est sur une île et il veut aller sur une autre île qu'il aperçoit à peine d'où il est. Mais la mer les sépare. Le roi décide alors de faire construire un pont entre les deux îles. il ordonne à ses sujets d'aller couper des arbres pour construire le pont. Au bout de quelques années, il n'y a plus d'arbres et le pont n'est pas fini.

Sihem ajoute: Le roi ordonna de prendre le début du pont sur lequel il se trouvait pour le mettre à la fin, alors le pont s'effondra et le roi se noya. Il ne faut pas détruire la forêt pour une activité humaine!

Mathieu a apprécié, entre autres choses, l'accueil: je me suis retrouvé dans une salle très lumineuse, très colorée, j'ai été accueilli par un des comédiens très souriant, je ne m'attendais pas à ce qu'il nous donne des petits gâteaux! 

Thiffaine a beaucoup aimé le personnage de l'enfant car on faisait tout pour réaliser ses rêves et aussi parce que c'était un petit garçon mi-homme mi dieu.

Lou dit: j'ai aimé le début de l'histoire quand les conteurs créent la tête et les bras de l'enfant et choisissent son ancêtre... Je n'ai pas aimé le dernier rêve de l'enfant avec la fée car je n'ai pas tout compris.

Colombe parle d'un passage qu'elle a aimé: quand le héros est avec le robot ordinateur, il montre que nous passons beaucoup de temps avec les écrans et qu'on oublie alors le reste: les rêves, les livres...

Clémence : le passage où l'enfant d'argile travaille à l'usine montre que l'informatique, le travail continuel nous empêche de rêver, de profiter de la vie. A la fin, la voisine du héros vient lui rendre visite pour lui demander d'arroser ses plantes car elle part faire le tour du monde. L'enfant d'argile qui est amoureux d'elle refuse car il veut partir avec elle. Ce qui est bien, c'est que nous ne savons pas la réponse de la voisine, à nous d'imaginer la suite.

Elisa: J'ai aimé la fabrication de l'enfant d'argile qui grandit peu à peu, il a des rêves ensuite un travail, ce qui rappelle la vraie vie. A la fin, il tombe amoureux et devient un homme.Dans ce personnage, il y a de l'imagination, il se construit au fur et à mesure. Au début, c'est un buste en argile, sculpté, ensuite il a des bras puis des jambes, il ouvre les yeux, il prend vie. Une comédienne a pris la forme de l'enfant d'argile qui devient vivant comme par magie.

Ce spectacle n'a laissé personne indifférent, les collégiens ont découvert Icare et son histoire, ils ont bien compris la relation entre le mythe et la pièce de théâtre, sa portée écologique. Ils sont entrés dans l'univers merveilleux et poétique de La fabrique des petites utopies.


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